Victoire des TEB1 lors de la 5ème et dernière journée de Championnat!

A l'instar de Yannick M., les TEB1 ont fumé leurs adversaires !
A l'instar de Yannick M., les TEB1 ont fumé leurs adversaires !

C’est à une heure peu coutumière que les TEB1 s’étaient retrouvés après le repas du midi en ce samedi 2 juin afin d’aller disputer leur dernière rencontre de championnat près d’Amiens. Les TEB1, toujours en course pour la première place de la poule et la montée en division supérieure, allaient affronter leurs homologues samariens de l’ASPEN sur les terrains du club flambant neuf de Rivery. Malgré l’enjeu colossal, le capitaine, Antoine C., eut tout le mal du monde à former son équipe de 4 guerriers pour ce déplacement au sommet car bon nombre de TEB manquaient à l’appel. Nous n’avons pas tous les détails sur ces désistements car les informations ont été gardées secrètes par le comité directeur des bleus et blancs mais nos valeureux journalistes de la gazette des TEB ont réussi à obtenir de précieux renseignements dans le seul but de vous tenir informés, chers lecteurs passionnés et désireux de tout connaître sur votre équipe favorite.

 

Nous avons donc appris que Christophe C. était non-sélectionnable car il finalisait la vente de sa riche demeure de Marissel, envahie de paparazzis et autres supporters en délire qui affluaient devant le bâtiment pour prendre des selfies devant le portail, ou tenter d’apercevoir la star montante des TEB. Gêné par cette notoriété grandissante et toute nouvelle pour lui, Christophe C. a donc décidé de déménager pour un endroit tenu secret.

 

Maxime P. de son côté ne pouvait jouer ce match car il avait un puzzle de Harry et Meghan à terminer. « 18.673 pièces, ce n’est pas rien quand même ! a déclaré le principal intéressé. J’aime tous ces travaux minutieux, ça me détend. Il y a trois ans j’ai reproduit une miniature du parc Kennedy en cure-dents utilisés, et l’an dernier j’ai finalisé une reproduction grandeur nature de la moustache de Staline en peaux de saucisson ! D’ailleurs, vous ai-je parlé de la réplique en allumettes que j’ai faite de mon p… » Nous n’en saurons pas plus, la rédaction de la gazette ayant décidé que ces informations n’étaient pas pertinentes et a préféré stopper l’interview à ce moment précis.

 

Florian C. était lui en stage intensif de tennis pendant tout le weekend dans un lieu tenu secret aux alentours de Boulogne-Billancourt. Malgré la déception de ne pas voir notre chimiste porter à nouveau les couleurs de notre équipe, nous estimons que ce stage est de très bon augure pour la saison prochaine des TEB !

 

Pour ce qui est du cas de Florian L.J., nos équipes sont assez incertaines mais il semblerait qu’il ait été impliqué dans un casse de jeunes chèvres ! Les mots que nos journalistes d’investigation ont pu percevoir étaient les suivants : « entraineur…BOUC…volley ». A vous de vous faire votre propre interprétation.

 

Renaud B. était indisponible car il devait compter le nombre de grains de riz dans un paquet de 500 grammes, un travail de grande précision aussi ! Information que n’a pu s’empêcher de commenter Yannick M. : « Je ne sais pas combien il y a de grains de riz dans un paquet, mais je sais très bien que dans un litre de bière, il n’y a pas assez de bière ! »

 

Quant à l’absence de Boris C. et Thierry C., nous savons que le premier était toujours en phase de réathlétisation chez le professeur Gourcuff suite à sa blessure et le second devait rentrer du bois pour l’hiver.

 

L’équipe était donc composée de l’indéboulonnable Yannick M., du capitaine Antoine C., de la dernière recrue Florian V. qui faisait ses débuts en bleu et blanc et d’un joker de prestige : le président Yannick S.

 

Emmenés dans la Camermobile, nos joyeux drilles se dirigeaient vers ce que le président appelait « la rencontre du destin ». Les plus anciens firent donc la connaissance du brigadier Florian V., débauché par le capitaine, tout de suite adoubé par Yannick M. lorsqu’ils comprirent leur amour partagé pour le numéro 51.

 

Arrivés à bon port, non sans mal, nos quatre larrons découvrirent un club aux magnifiques installations. Les terrains, de couleur violette, attirèrent immédiatement l’œil avisé du président qui reconnut facilement le type de surface du tournoi de Miami (auquel il avait sûrement participé !). Il ne lui fallut que quelques secondes pour conter à toute la bande que les terrains de Goincourt avaient failli être recouverts par le même revêtement mais que pour une histoire de climat trop différent de celui de Miami, cela n’avait pas été fait. Après avoir été chaleureusement accueillis par leurs homologues nommés Olivier, Olivier, Christophe et Valéry (dont le prénom fit s’esclaffer notre Yannick M. qui trouvait que cette jeune fille avait un visage drôlement masculin), les TEB se concentrèrent pour démarrer la rencontre.

 

Après quelques incantations de druides et de magie, les 4 matchs commencèrent en même temps, nos quatre joueurs affrontant tous des adversaires plus âgés. Nos quatre guerriers s’imposèrent tous, chacun utilisant une technique spéciale : Yannick M. eut l’ouïe plus fine que son adversaire pour entendre les balles arriver ; agenouillé sur le sol violet des terrains, Yannick S. invoqua les dieux du sang-froid qui lui permirent de ne pas se briser mentalement dans les points importants et par conséquent de ne pas briser sa raquette ; Florian V., plein de fourberie, lança pour défi à son adversaire d’essayer de jouer le plus mal possible, ce dernier accepta, et c’est au climax du défi alors qu’ils étaient au tie-break du 3ème set que Florian V. décida d’abandonner son défi et de jouer normalement pour remporter sa rencontre ! Quant au capitaine, Antoine C., il dut user de patience pour vaincre un adversaire « rameur » qui avait l’endurance pour principale qualité. Mais pour finir, c’est la puissance qui l’emporta sur l’endurance en 3 sets ! Les TEB1 menaient 4 à 0 et les adversaires, dépités, offrirent le double à nos valeureux représentants pour parachever leur victoire 5 à 0 ! A noter malgré tout que sous les cris des supportrices en délire, la raquette Wilson de Yannick M. n'a pas supporter la pression et a donc craqué en plein match! Sortie sur brancard par les équipes de soin qui étaient sur place,  elle a été remplacée par "la vieille Wilson" qui elle en a vu d'autres et a donc permis à son propriétaire de s'imposer dans son match!

 

Le stress était alors à son comble, car après le verre de l’amitié et après que Yannick M. fut payé en houblon par l’association pour sa victoire, les yeux de tous les joueurs ainsi que des nombreux supporters bleus et blancs présents étaient tournés vers l’écran géant du complexe sportif sur lequel allait s’afficher le résultat du match Valéo vs BASF qui allait décider de l’avenir de notre équipe 1 ! Pour rappel, en cas de victoire de BASF les TEB montait en division régionale 1 ! Les mains réunies en prière, agenouillé face à l’écran, la mine tendue et les yeux scintillant de larmes prêtes à couler, le président de l’association, Yannick S., retenait son souffle face à l’écran qui allait afficher le résultat de l’autre rencontre…Fixant l’écran intensément, Yannick S. retenait son souffle, il était comme une statue hors du temps. Le soleil chaud ne réchauffait plus sa peau, il n’entendait plus les oiseaux dans les arbres, la légère brise n’avait aucun effet sur sa chevelure rousse, le monde autour était flou. La gorge serrée, soudain sa pupille s’agrandit, et une larme roula le long de sa joue pour s’écraser violemment sur le sol des terrains. Le résultat venait de s’afficher. Valéo s’était imposé. Le public hua. Yannick S. s’effondra, le visage au sol. Le temps s’était comme arrêté et il resta quelques instants dans cette position. Les joueurs comme les supporters, tous la mine déconfite, regardaient le président agenouillé sur le sol, comme abattu. Soudain Yannick S. se releva d’un trait. Il était de dos, fixant toujours l’écran qui annonçait la terrible nouvelle et l’angoisse empli à nouveau le cœur des supporters et des joueurs des TEB1 qui ne savaient pas à quoi s’attendre. Yannick S. se retourna précipitamment vers ses coéquipiers et les dévisagea un par un. Le silence était pesant sur le complexe sportif de Rivery. A quel drame allions-nous encore assister ? Tout à coup un large sourire apparu sur le visage de Yannick S. qui déclara « Allez messieurs, on rentre à Goincourt ! Vous avez fait une très belle saison ! Venez boire une bonne bière fraîche à la maison, vous l’avez amplement méritée ! »

  

The End (of the season!)